Le fonio : la super-céréale d'Afrique de l'Ouest à découvrir absolument ! Vous avez déjà entendu parler du fonio ? Non ? Alors il est grand temps d'y remédier ! Cette minuscule graine est le nouveau super-aliment qui conquiert discrètement le monde – et à juste titre. Le fonio est non seulement nutritif, mais aussi incroyablement polyvalent et son goût est tout simplement délicieux. Qu'est-ce que le fonio exactement ? Le fonio est une céréale ancienne d'Afrique de l'Ouest, cultivée depuis des millénaires. Appartenant à la famille du millet, il est connu pour ses minuscules grains, qui ressemblent un peu à du sable – mais heureusement, son goût est tout autre ! Au contraire : le fonio possède une saveur douce et légèrement noisettée, ainsi qu'une texture agréablement moelleuse, ce qui le rend parfait pour de nombreux plats. Mais le meilleur atout du fonio ? Il est non seulement sans gluten, mais aussi riche en nutriments. Il contient du fer, du magnésium, du zinc et des vitamines B, et constitue une excellente source de protéines végétales. De plus, il est ultra-léger…
Noix de kola : le fruit mystérieux d'Afrique de l'Ouest. La noix de kola, ou noix de cola en français, ou péh en bamoun, est bien plus qu'un simple aliment exotique. Ce trésor de la nature est originaire des régions tropicales d'Afrique de l'Ouest et s'inscrit depuis des siècles dans une tradition culturelle, nutritionnelle et médicinale. Mais qu'est-ce qui rend la noix de kola si spéciale ? Origine et signification. La noix de kola pousse sur le kolatier (Cola nitida ou Cola acuminata), un arbre imposant à feuilles persistantes pouvant atteindre 20 mètres de hauteur. La noix joue un rôle important, notamment dans des pays comme le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d'Ivoire, que ce soit comme symbole lors de cérémonies, comme produit d'échange ou comme ingrédient de la cuisine locale. La noix de kola est souvent utilisée lors des célébrations traditionnelles pour témoigner du respect ou promouvoir la paix entre les communautés. Dans les cultures ouest-africaines, elle est un symbole d'hospitalité et est souvent la première chose offerte à l'arrivée. Mon amour pour la noix de kola. Personnellement…
L'année 2024 touche à sa fin et mon cœur déborde de gratitude. Cette année a été véritablement exceptionnelle pour ma famille et moi, riche en moments marquants, en défis et en joies que je chérirai toujours. En janvier, mon année a débuté par la réalisation d'un rêve qui, après deux ans de travail acharné, s'est enfin concrétisé : j'ai publié mon premier livre de cuisine ! Quel moment émouvant de tenir ce livre entre mes mains, reflet de ma passion et de mon amour pour la cuisine camerounaise ! L'émotion était à son comble lorsque mes livres ont été distribués dans trois librairies. Un petit pas, mais significatif, vers mon ambition d'inspirer toujours plus de personnes grâce à mes recettes. En mai, un autre de mes projets s'est réalisé. Un portrait de moi a été publié dans le numéro de mai du magazine IN de Stuttgart par le Forum der Kulturen eV (Forum des Cultures). Ce fut une merveilleuse opportunité de partager ma passion pour la cuisine et…
Ça y est presque ! Dans quelques jours seulement, nous serons en plein cœur des fêtes les plus importantes de l'année. Presque tout le monde est pris dans la fièvre de Noël et/ou du Nouvel An : acheter des cadeaux pour soi et ses proches, décorer la maison, préparer les rapports de fin d'année… la liste des choses à faire semble interminable et le temps file. Et puis, il y a cette grande question : que vais-je cuisiner pendant les fêtes ? Heureusement, je n'ai pas à me la poser cette année ! On me prépare un festin – avec les ingrédients les plus délicieux et authentiques que la cuisine camerounaise a à offrir. Et le meilleur dans tout ça : tout se passe ici même, au Cameroun, chez ma mère. Eh oui, cette année, je passe enfin les fêtes dans mon pays natal. Cela fait vraiment longtemps que je n'ai pas fêté Noël et le Nouvel An au Cameroun. Je suis aux anges ! Rien que d'y penser…
Les températures baissent, les jours raccourcissent et les premiers flocons de neige recouvrent le paysage : l'hiver est officiellement là. À cette période de l'année, on recherche des plats qui non seulement nous rassasient, mais nous réchauffent aussi de l'intérieur. Le chili con carne vegan est un choix particulièrement délicieux : un ragoût copieux à base de haché végétal, riche en saveurs. Mais saviez-vous qu'il existe un plat camerounais qui ressemble beaucoup au chili ? Appelé cornschaff, c'est également un plat nourrissant et savoureux à base de haricots et de maïs – un parfait exemple de la façon dont les traditions culinaires peuvent rapprocher les cultures. Chili con carne vegan – Chaud, épicé et entièrement végétal. Le chili con carne vegan est une version végétalienne du chili con carne classique, originaire de la cuisine texano-mexicaine. Les ingrédients principaux sont les haricots, le maïs, les tomates, le haché végétal et un mélange d'épices savoureux qui donne au plat sa chaleur caractéristique…
Le béwolé, également appelé biteku teku ou amarante à feuilles, est un légume-feuille vert qui occupe une place importante dans la cuisine de nombreux pays africains. Appartenant à la famille des amaranthes, il est particulièrement apprécié au Cameroun, en République démocratique du Congo et dans d'autres régions d'Afrique centrale. Sa popularité tient non seulement à sa saveur délicieuse, mais aussi à sa haute valeur nutritive et à sa polyvalence culinaire. Dans cet article, nous explorerons ce qui rend le béwolé si spécial, pourquoi il est bon pour la santé et comment il est traditionnellement préparé. Qu'est-ce que le béwolé ? Le béwolé est un légume-feuille vert qui rappelle quelque peu les épinards, mais avec une saveur plus prononcée. Cette plante prospère sous les climats tropicaux et est souvent cultivée dans les petites exploitations et les jardins en raison de sa relative facilité d'entretien et de sa croissance rapide. Au Cameroun et dans les régions avoisinantes, le béwolé, tout comme le ndolè, est considéré comme la « Reine des légumes verts » et constitue un aliment de base
Si vous n'avez jamais entendu parler du Poulet Yassa, vous ratez vraiment quelque chose. Ce plat ouest-africain du Sénégal est une véritable explosion de saveurs. C'est remarquable, vu la simplicité apparente de la liste des ingrédients : poulet, oignons, citrons, poivre et, éventuellement, moutarde. Facile, non ? Mais ne vous y trompez pas : le vrai secret réside dans la préparation. Ma première expérience avec le Poulet Yassa fut un petit désastre en cuisine. Je pensais pouvoir improviser : une cuillère de moutarde par-ci, un filet de citron par-là. Résultat : plus de citron que de poulet ! J'ai fait la grimace. C'était comme si j'avais croqué dans un citron entier. Mais l'arôme… ce parfum intense et incomparable d'oignons caramélisés et de jus de citron qui flottait dans l'air m'empêchait d'abandonner. Finalement, je suis tombée sur le livre Pastel et Yassa d'Aissatou Mbaye. Elle est Aissatou…
Cette recette me replonge dans mon enfance au Cameroun. Les « 4à5 », aussi appelés Abgeli Kaklo ou Boulettes de Manioc, sont des beignets de manioc frits, particulièrement appréciés au Ghana et au Togo. « Abgeli » signifie « manioc » en éwé, une langue parlée au Ghana et au Togo, tandis que « Kaklo » désigne généralement des boulettes ou des beignets frits. Pour préparer les Abgeli Kaklo, le manioc est pelé, râpé et transformé en pâte. Cette pâte est ensuite mélangée à diverses épices et parfois à des oignons. Le mélange est façonné en petites boules ou en disques plats, qui sont ensuite frits dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants. Les Abgeli Kaklo sont souvent servis comme en-cas ou accompagnement. Au Ghana et au Togo, ils sont aussi souvent servis avec des morceaux de noix de coco. Leur extérieur croustillant et leur intérieur moelleux en font une gourmandise particulièrement appréciée. Au Cameroun, ils sont connus, entre autres, sous le nom de « 4à5 »
Qu'est-ce que le pak choi exactement ? Aujourd'hui, je vous propose un petit détour par la cuisine asiatique. Le pak choi, aussi appelé chou chinois ou moutarde verte, est un légume asiatique aux feuilles vertes tendres et aux tiges blanches croquantes. Originaire d'Asie, il s'est invité dans la cuisine allemande. Sa saveur légèrement noisettée rappelle celle de la bette à carde. Le pak choi peut être sauté, grillé, cuit à la vapeur, blanchi ou consommé cru. Il apporte une touche asiatique aux sautés de légumes et se marie à merveille avec le lait de coco dans les currys. Avec seulement 12 calories pour 100 grammes, le pak choi est faible en calories et riche en calcium et en vitamines. C'est un excellent ingrédient pour de nombreux sautés. Si vous cherchez une recette rapide, facile et délicieuse, vous êtes au bon endroit. Elle ne nécessite que peu d'ingrédients et d'étapes, mais le résultat est aussi beau que bon. De plus, sa légèreté la rend idéale pour les journées chaudes. Un autre avantage…
Le gari est un aliment de base très populaire dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest. Il est fabriqué à partir de manioc, transformé en une semoule fine et granuleuse. Polyvalent, le gari s'utilise dans de nombreux plats, notamment comme ingrédient principal d'un délicieux porridge de semoule. Associé à des fruits frais et des cacahuètes croquantes, il constitue un petit-déjeuner ou un dessert savoureux et nutritif qui impressionne par sa saveur et ses qualités nutritionnelles. Valeurs nutritionnelles et bienfaits : Ce porridge de semoule au gari, garni de fruits et de cacahuètes, est non seulement délicieux, mais aussi très nutritif. Le gari est riche en glucides et en fibres, qui fournissent de l'énergie et favorisent une bonne digestion. Les fruits frais apportent une variété de vitamines et d'antioxydants, tandis que les cacahuètes contribuent en graisses saines et en protéines qui procurent une sensation de satiété. Le gari est une excellente source de glucides complexes et de fibres, qui fournissent une énergie durable et facilitent la digestion. Sans gluten, il est idéal pour…









