La saison des asperges touche à sa fin. Chaque année, de mi-avril à la Saint-Jean, le 24 juin, ce légume, aussi court qu'apprécié, est à l'honneur en Allemagne. Pour beaucoup, c'est une petite fête culinaire, car l'asperge est considérée comme un véritable trésor printanier. L'asperge blanche, en particulier, est une institution en Allemagne : on la sert avec des pommes de terre, du jambon et de la sauce hollandaise. Mais aussi traditionnelle soit-elle, mon cœur penche clairement pour l'asperge verte. Plus savoureuse, elle n'a pas besoin d'être épluchée, est plus rapide à préparer et se marie parfaitement avec des plats modernes et légers. Contrairement à l'asperge blanche, elle pousse hors sol, ce qui explique sa couleur éclatante et sa saveur légèrement plus prononcée, avec un petit goût de noisette. Elle est idéale poêlée, grillée ou en salade, et apporte une touche de fraîcheur à de nombreuses recettes. De plus, l'asperge verte correspond mieux à ma philosophie culinaire (rapide, aromatique…)
J'adore tester de nouvelles recettes, surtout quand elles sont non seulement délicieuses, mais aussi magnifiques. Ces petits crackers de plantain à l'avocat, à la grenade et aux crevettes m'ont vraiment impressionnée – et je suis sûre qu'ils feront sensation à toutes vos réceptions. Le secret ? Des plantains verts, encore immatures, d'abord frits, puis pressés en petits bols, et enfin cuits une seconde fois au four jusqu'à ce qu'ils soient croustillants. Je les garnis d'une onctueuse purée d'avocat, relevée de citron vert, d'oignon et d'ail. Des graines de grenade fraîches et des crevettes sautées viennent parfaire le tout – un vrai régal pour les yeux ! Pourquoi j'aime tant cette recette : j'adore servir cet apéritif quand je reçois des invités. C'est toujours un succès, car c'est original et très joli. En fait, c'est devenu un incontournable de ma table du Nouvel An…
L'irrésistible tentation croquante d'Afrique de l'Ouest : les cacahuètes sont omniprésentes en Afrique de l'Ouest et constituent la base de nombreux plats traditionnels. Que ce soit dans le Ndolè, le Mafé, le Pondu ou l'Okok, elles sont un ingrédient incontournable de la cuisine ouest-africaine. Mais elles ne brillent pas seulement dans les plats salés : les cacahuètes sont également profondément ancrées dans la culture culinaire ouest-africaine, que ce soit comme en-cas ou comme gourmandise. Les marchés animés embaument souvent l'arôme des cacahuètes fraîchement grillées, vendues en petits sachets, nature ou mélangées à du maïs grillé. Surtout pendant les fêtes comme Pâques, lorsque les familles se réunissent et partagent de petites douceurs, les spécialités sucrées à base de cacahuètes sont particulièrement appréciées. On pense notamment au Caramel d'arachides grillées, une friandise croquante aux cacahuètes qui évoque les souvenirs d'enfance et constitue un merveilleux cadeau de Pâques. Des souvenirs d'enfance dans le panier de Pâques. Avec seulement quelques ingrédients, on obtient ce mélange parfait de douceur et de saveurs grillées, idéal pour grignoter pendant les fêtes, comme cadeau fait maison ou comme dessert après le repas pascal. Enfant, c'était un incontournable…
Noix de kola : le fruit mystérieux d'Afrique de l'Ouest. La noix de kola, ou noix de cola en français, ou péh en bamoun, est bien plus qu'un simple aliment exotique. Ce trésor de la nature est originaire des régions tropicales d'Afrique de l'Ouest et s'inscrit depuis des siècles dans une tradition culturelle, nutritionnelle et médicinale. Mais qu'est-ce qui rend la noix de kola si spéciale ? Origine et signification. La noix de kola pousse sur le kolatier (Cola nitida ou Cola acuminata), un arbre imposant à feuilles persistantes pouvant atteindre 20 mètres de hauteur. La noix joue un rôle important, notamment dans des pays comme le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d'Ivoire, que ce soit comme symbole lors de cérémonies, comme produit d'échange ou comme ingrédient de la cuisine locale. La noix de kola est souvent utilisée lors des célébrations traditionnelles pour témoigner du respect ou promouvoir la paix entre les communautés. Dans les cultures ouest-africaines, elle est un symbole d'hospitalité et est souvent la première chose offerte à l'arrivée. Mon amour pour la noix de kola. Personnellement…
Les températures baissent, les jours raccourcissent et les premiers flocons de neige recouvrent le paysage : l'hiver est officiellement là. À cette période de l'année, on recherche des plats qui non seulement nous rassasient, mais nous réchauffent aussi de l'intérieur. Le chili con carne vegan est un choix particulièrement délicieux : un ragoût copieux à base de haché végétal, riche en saveurs. Mais saviez-vous qu'il existe un plat camerounais qui ressemble beaucoup au chili ? Appelé cornschaff, c'est également un plat nourrissant et savoureux à base de haricots et de maïs – un parfait exemple de la façon dont les traditions culinaires peuvent rapprocher les cultures. Chili con carne vegan – Chaud, épicé et entièrement végétal. Le chili con carne vegan est une version végétalienne du chili con carne classique, originaire de la cuisine texano-mexicaine. Les ingrédients principaux sont les haricots, le maïs, les tomates, le haché végétal et un mélange d'épices savoureux qui donne au plat sa chaleur caractéristique…
Le béwolé, également appelé biteku teku ou amarante à feuilles, est un légume-feuille vert qui occupe une place importante dans la cuisine de nombreux pays africains. Appartenant à la famille des amaranthes, il est particulièrement apprécié au Cameroun, en République démocratique du Congo et dans d'autres régions d'Afrique centrale. Sa popularité tient non seulement à sa saveur délicieuse, mais aussi à sa haute valeur nutritive et à sa polyvalence culinaire. Dans cet article, nous explorerons ce qui rend le béwolé si spécial, pourquoi il est bon pour la santé et comment il est traditionnellement préparé. Qu'est-ce que le béwolé ? Le béwolé est un légume-feuille vert qui rappelle quelque peu les épinards, mais avec une saveur plus prononcée. Cette plante prospère sous les climats tropicaux et est souvent cultivée dans les petites exploitations et les jardins en raison de sa relative facilité d'entretien et de sa croissance rapide. Au Cameroun et dans les régions avoisinantes, le béwolé, tout comme le ndolè, est considéré comme la « Reine des légumes verts » et constitue un aliment de base
Cette recette me replonge dans mon enfance au Cameroun. Les « 4à5 », aussi appelés Abgeli Kaklo ou Boulettes de Manioc, sont des beignets de manioc frits, particulièrement appréciés au Ghana et au Togo. « Abgeli » signifie « manioc » en éwé, une langue parlée au Ghana et au Togo, tandis que « Kaklo » désigne généralement des boulettes ou des beignets frits. Pour préparer les Abgeli Kaklo, le manioc est pelé, râpé et transformé en pâte. Cette pâte est ensuite mélangée à diverses épices et parfois à des oignons. Le mélange est façonné en petites boules ou en disques plats, qui sont ensuite frits dans de l'huile chaude jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants. Les Abgeli Kaklo sont souvent servis comme en-cas ou accompagnement. Au Ghana et au Togo, ils sont aussi souvent servis avec des morceaux de noix de coco. Leur extérieur croustillant et leur intérieur moelleux en font une gourmandise particulièrement appréciée. Au Cameroun, ils sont connus, entre autres, sous le nom de « 4à5 »
Qu'est-ce que le pak choi exactement ? Aujourd'hui, je vous propose un petit détour par la cuisine asiatique. Le pak choi, aussi appelé chou chinois ou moutarde verte, est un légume asiatique aux feuilles vertes tendres et aux tiges blanches croquantes. Originaire d'Asie, il s'est invité dans la cuisine allemande. Sa saveur légèrement noisettée rappelle celle de la bette à carde. Le pak choi peut être sauté, grillé, cuit à la vapeur, blanchi ou consommé cru. Il apporte une touche asiatique aux sautés de légumes et se marie à merveille avec le lait de coco dans les currys. Avec seulement 12 calories pour 100 grammes, le pak choi est faible en calories et riche en calcium et en vitamines. C'est un excellent ingrédient pour de nombreux sautés. Si vous cherchez une recette rapide, facile et délicieuse, vous êtes au bon endroit. Elle ne nécessite que peu d'ingrédients et d'étapes, mais le résultat est aussi beau que bon. De plus, sa légèreté la rend idéale pour les journées chaudes. Un autre avantage…
Les kossey, ou beignets de koki au Cameroun et de niébé au Sénégal, sont de délicieuses boulettes frites à base de niébé, également appelé pois à œil noir, une légumineuse très populaire dans de nombreux pays africains. Ces petites douceurs sont souvent assaisonnées d'épices et d'herbes aromatiques et constituent une gourmandise croustillante et savoureuse à ne pas manquer. En en-cas ou en accompagnement, les kossey sont un véritable régal pour les papilles. Ces beignets étaient un incontournable de mon enfance. Surtout pendant le Ramadan, le mois de jeûne musulman, on servait de nombreuses variétés de beignets à l'Iftar, le soir, notamment des kossey accompagnés de bouillon de maïs. L'avantage de ces beignets, c'est qu'ils sont faciles à préparer et très nourrissants ; ils sont donc parfaits pour le petit-déjeuner et vous rassasieront toute la journée. Ils sont également délicieux froids…
Le pilé de pommes, ou simplement pilé, est un plat simple mais délicieux à base de purée de pommes de terre, de haricots rouges ou noirs et d'huile de palme. J'ai choisi cette fois-ci des haricots noirs, car j'en utilise rarement et parce que la recette originale les préconise. Les ingrédients sont vraiment abordables, ce qui explique pourquoi je le classerais parmi les plats populaires. Les haricots font partie des aliments de base les plus populaires et importants au Cameroun et dans toute l'Afrique de l'Ouest, car ils poussent presque partout et sont donc peu coûteux. De plus, les plats à base de haricots sont non seulement très sains et riches en protéines, mais aussi incroyablement rassasiants. Le pilé étant préparé traditionnellement sans produits animaux, il est idéal pour un régime végétalien riche en protéines. Bien sûr, il existe aussi…









