Cuisine camerounaise et ouest-africaine réinterprétée
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Légumes

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Tout d'abord, une petite digression sur une plante prétendument toxique. La morelle noire, scientifiquement connue sous le nom de Solanum nigrum, est une espèce de plante du genre Solanum. Lorsque j'ai commencé à me renseigner sur cette plante, j'ai été horrifiée de découvrir que de nombreux sites web la classaient comme toxique, voire très toxique. J'étais sidérée, car de mémoire d'homme, au Cameroun, nous avons toujours consommé cette plante sans y penser. Personne ne s'est jamais empoisonné ! Au Cameroun, cette plante est connue sous différents noms comme légume-feuille. On l'appelle notamment Njama-Njama ou Légumes du village et elle est très appréciée de tous. Chez les Bamun, un de mes peuples, elle porte le nom de Njapche. Ce mets délicat est presque toujours servi avec du Pèhn (fufu de maïs), et cette combinaison donne le fameux…

Durant ce mois sacré du Ramadan, j'aimerais partager avec vous, au cours des prochaines semaines, quelques recettes qui me rappellent le Ramadan chez moi. Cette semaine, je commence avec la bouillie de maïs. Quand je parle de bouillie de maïs, beaucoup de personnes peu familières avec la cuisine ouest-africaine pensent au fufu. C'est pourquoi j'ai précisé « sucré ». Non, pour moi, le fufu n'est pas de la bouillie ! Le fufu est tout simplement du fufu, une sorte de boulette plutôt qu'une bouillie. Dans la cuisine ouest-africaine en général, et la cuisine camerounaise en particulier, la bouillie est un aliment de base. On la consomme au petit-déjeuner, mais aussi à tout moment de la journée, comme en-cas ou dessert. Il existe de nombreuses variantes de bouillie, dont la bouillie de maïs classique, également appelée pap ou koukoulou, et la bouillie de maïs, un plat de rue très populaire au Cameroun. On en trouve partout au bord des routes, mais aussi…

Les lentilles font partie de ces aliments que j'ai découverts très tard, mais dont je suis immédiatement tombée amoureuse. Avant cela, je ne connaissais les lentilles qu'en lien avec leurs bienfaits pour la vue. Pourtant, les lentilles sont parmi les aliments les plus anciens au monde et sont appréciées partout. Les lentilles souabes accompagnées de saucisses viennoises et de spätzle comptent parmi les plats les plus populaires ici en Souabe, surtout pendant les mois les plus froids. Ma première rencontre avec les lentilles s'est probablement faite grâce à cette délicieuse spécialité souabe. Je ne me souviens plus exactement quand ni comment. Mais une chose est sûre : les lentilles sont vraiment délicieuses. Il existe de nombreuses variétés de lentilles. Pour le ragoût de lentilles souabe, on utilise souvent des lentilles plates brunes. Leur texture crémeuse et fondante après cuisson les rend particulièrement adaptées aux ragoûts. Parmi les autres variétés de lentilles que je cuisine souvent, on trouve principalement les lentilles vertes et rouges. Qu'elles soient souabes, rouges ou vertes, les lentilles sont toujours un incontournable de ma cuisine…

La cuisine ouest-africaine regorge de légumes-feuilles, comme les feuilles amères (ndolè), les feuilles de manioc (kpwem) et l'eru, pour n'en citer que quelques-uns. Le folong/biteku teku, aussi appelé amarante à feuilles, fait partie de cette grande variété de légumes-feuilles. Le folong est une sorte d'épinard (certains le considèrent comme de l'épinard sauvage) très répandu dans la cuisine ouest-africaine en général, et plus particulièrement au Cameroun. Ce légume se prête à de nombreuses préparations et est excellent pour la santé, car il est riche en vitamines et minéraux essentiels. C'est le légume idéal pendant les mois les plus froids, lorsque notre corps a besoin de nombreux nutriments pour rester en bonne santé durant l'hiver. Dans certaines régions, le folong remplace souvent les épinards en raison de sa grande similitude. On l'ajoute généralement aux soupes et aux ragoûts. Le folong peut être préparé seul ou avec du poisson ou de la viande, et accompagné de divers mets. Personnellement, j'aime le servir sauté avec des bananes plantains cuites à la vapeur. Un vrai régal !

L'année 2021 touche à sa fin, dans quelques heures seulement. Ce fut une année riche en joies et en peines, en rires et en larmes, mais surtout, une année pleine d'espoir. L'espoir de la fin de la pandémie, qui dure depuis près de deux ans. Je suis reconnaissant que ma famille, mes amis et moi-même nous portions bien jusqu'à présent, compte tenu du contexte. Je vous souhaite la même chose, à vous et à vos proches ! Sur ce, je vous souhaite une bonne et heureuse année ! Une année pleine d'espoir ! Avec toute mon affection, Fadi. Pour clore cette année en beauté, je termine ma série d'astuces culinaires : aujourd'hui, une autre sauce/pâte. La pâte de piment, ou comme on l'appelle au Cameroun, le piment ou la purée de piment. On la trouve dans presque tous les foyers ici. La cuisine camerounaise et ouest-africaine est très savoureuse et propose un large éventail de plats, du légèrement épicé au très piquant. Cependant, la tolérance au piquant est subjective. C'est pourquoi…

Ma pâte d'ail et d'oignon maison était le premier sur ma liste d'ustensiles indispensables en cuisine. La série se poursuit avec un autre allié précieux : la pâte d'ail et de gingembre. Ce mélange est essentiel à mes plats. Je l'utilise dans de nombreuses recettes qui gagneraient à être rehaussées non seulement par la saveur de l'ail, mais aussi par une touche de gingembre. L'ail et le gingembre s'harmonisent à merveille. Ces deux épices sont particulièrement importantes dans les currys. On trouve bien sûr cette pâte toute prête dans de nombreuses épiceries fines. Mais d'après mon expérience, il vaut mieux la préparer soi-même et en avoir toujours sous la main. Il ne vous faut pas grand-chose, à part de l'ail ; cette fois-ci, au lieu d'oignons blancs comme dans la pâte d'ail et d'oignon, vous utilisez du gingembre. Ajoutez du jus de citron et de l'huile. La préparation est un jeu d'enfant. Le plus long est d'éplucher l'ail. Quant au gingembre, je veille à ce qu'il soit bio afin de pouvoir l'utiliser avec la peau sans problème. L'ail épluché…

La Sauce Magique n'était que le début… En tant que mère active à temps plein qui souhaite continuer à offrir des repas faits maison à sa famille, une bonne organisation est essentielle. J'adore cuisiner, c'est indéniable ! Mais quand je cuisine, il faut souvent faire vite, surtout le soir après le travail. Pour que tout se déroule sans accroc en semaine, j'ai accumulé quelques astuces au fil des ans. Je les ai perfectionnées avec le temps. L'une d'elles est la Sauce Magique. Inutile de la présenter ici. Tous ceux qui suivent mon blog la connaissent. Elle se décline en de nombreuses variantes. J'en ai déjà publié trois (Originale, Rechargée et Épicée) sur le blog et je les utilise dans la plupart de mes plats. Mais la Sauce Magique n'est pas mon seul atout. Aujourd'hui, je vous présente ma pâte d'ail et d'oignons « Chez Fadi ». Il vous faut des oignons et de l'ail…

La soupe Achu au taro est un plat traditionnel camerounais originaire de l'ouest et du nord-ouest du Cameroun. Le terme « soupe Achu » désigne la sauce jaune, et le taro est la racine de taro cuite et pilée. La soupe Achu, également appelée sauce taro ou sauce jaune, doit sa couleur jaune à un mélange d'huile de palme jaune, d'épices Achu et de sel gemme. Ce mélange crée une émulsion jaune, épicée et savoureuse : la soupe Achu. Les épices Achu, ou épices taro comme on les appelle dans la région francophone, sont un mélange d'épices spécifique à la soupe Achu. On trouve ce mélange sur presque tous les marchés du Cameroun. Ailleurs, il est disponible dans les boutiques en ligne spécialisées en produits africains ou dans de nombreuses épiceries africaines. La soupe Achu/sauce jaune est toujours servie avec du taro pilé (achu). Par conséquent, le terme « taro » désigne souvent l'ensemble du plat, composé de taro pilé et de sa sauce jaune. Le taro est un aliment très important dans la tradition culinaire camerounaise

Les fruits sont délicieux et regorgent de vitamines et de minéraux excellents pour la santé. Mais tous les fruits ne se valent pas. Je me souviens encore très bien de ma première pomme en Allemagne. J'ai été surpris par son goût intense. Rien à voir avec les pommes que je connaissais du Cameroun. Celles-ci n'étaient pas mauvaises, bien sûr, car elles étaient plus raffinées, surtout vu leur prix… Mais elles n'avaient rien à voir avec celle que je mangeais. Idem pour les bananes, les mangues, les ananas, les avocats… Quiconque a visité le Cameroun et goûté aux fruits locaux de saison vous le confirmera. Le goût est complètement différent de ce à quoi vous êtes habitués. L'apparence est souvent différente aussi (plus petits ou parfois difformes), mais l'arôme et la saveur sont bien plus intenses. En y repensant…